... Qui a beauté parfaite et pure ? J’aime avoir mes cheveux bleu pastel longs. La plupart du temps, je dirais qu’ils me vont au milieu du dos. J’ai le tic de toujours passer mes doigts au travers. Ils sont si doux! Mes yeux sont à peu près de la même couleur. Ils balaient toujours tout ce qui est présent dans une pièce. Après tout, on ne sait jamais si on pourrait tomber sur un objet de valeur. Mon visage a un teint assez claire et il est plutôt rond et enfantin. Ma bouche démontre souvent un sourire malicieux, qui s’aggrandit lorsque je viens tout juste de vous voler quelque chose. Je ne suis pas faite très forte, mais pas pour autant fragile. Je suis assez agile et vive, avec une bonne dextérité. Ma force est par contre quelque peu défaillante (mais je suis quand même supérieure à vous). Je suis de taille moyenne, et je suis semblable à presque toutes les autres filles de mon âge. Mes mains ont des doigts longs et fins, ce qui est très avantageux pour moi. Je ne suis pas très large d’épaules non plus, ce qui me permet de me faufiler dans des endroits plutôt étroits. Mes vêtements sont le plus souvent blancs, verts et parfois bleus. Ils comportent en général une panoplie de poches, pour ranger tous les objets que je vole. Je porte toujours une ceinture pour y ranger ma dague. J’adore les rubans, qu’importent la couleur. Mais j’avoue préféré les blancs. Je ne pourrais par contre pas vous expliquer cette obsession pour ces bouts de tissus de couleur.
Cœur d'artichaut ...
... Ou cœur de pierre ? Détestable, rancunière, méchante, espiègle, menteuse et, par-dessus tout, kleptomane. Tout ce qui attire mon attention est susceptible de disparaître sans la moindre trace… J’éprouve un plaisir dément à obtenir les objets des autres, surtout quand ce sont des objets qui leur tiennent à cœur. J’apprécie toujours leur visage affolé lorsqu’ils cherchent leur objet mystérieusement disparu… Provoqué la tristesse des gens pour avoir du bonheur est une action que j’aime beaucoup accomplir. Je suis toujours méfiante de tout ce qui m’entoure. On ne sait jamais ce qui ce tapis dans l’ombre. Je ne baisse presque jamais ma garde et je reste toujours prudente, envers n’importe quoi et n’importe qui, qu’importe la situation. Me confier des secrets est une très mauvaise idée. J’aime bien profiter des faiblesses des gens, alors me les dire directement ne fait que faciliter ma tâche. Ce que les autres peuvent être idiots parfois, à accorder sa confiance à tous! Mais je ne fais confiance à personne, car qui sait ce que l’autre va en faire… La pitié n’est pas vraiment un mot qui existe dans mon vocabulaire, sauf si ça concerne les animaux. Ces pauvres petites bêtes ne méritent pas de souffrir par vos mains ingrates! Oui, j’adore les animaux! Eux, ils ont toute ma confiance! Après tout, ce sont les seuls qui sont sans desseins et dont la pensée est logique et simple. Je m’entends bien normalement avec eux, mais particulièrement avec les corbeaux. J’aime être insolente. C’est toujours amusant de voir la réaction des gens lorsque je prononce des mots insolents. Ils ont toujours des réactions disproporsionné très amusantes à regarder. De plus, ça rend souvent les gens en colère On me dit prétencieuse. Je suis née supérieure, je n’y peux rien. Enfin si, il faut dire que je l’ai méritée. Après tout, je suis si intelligente et perspicace! Je ne me vante pas de mes qualités inombrables qui dépassent largement les votres, je ne fais que vous les nommer pour que vous preniez conscience de la différence entre votre race impure et moi-même. Je ne tiens pas à être mélanger avec vous après tout. J’aime m’amuser! Rester sur une chaise et écouter quelqu’un parler est si ennuyant… Je préfère bien mieux tendre des pièges pour rire un bon coup. En plus, ça dérange la personne et elle se fâche la majorité du temps, ce qui est encore plus amusant. D’ailleurs, le sérieux et moi, ça fait deux. J’aime pas quand tout est sérieux, calme, ennuyant. La gêne et l’hésitation ne sont pas des sentiments que je ressens souvent, voir jamais. Je n’ai aucune gêne pour ce que je fais. Je le fais pour moi, et pour gâcher votre journée (ou votre vie)! L’hésitation? Avec ce que je fais, il n’y a pas de place pour ça. De toute façon, l’hésitation est quelque chose réservé aux personnes inférieures! La perfection et l’organisation m’entoure partout. Mes choses doivent toujours être placé dans un ordre très précis, selon l’utilité, la couleur, la taille et la largeur. Le désordre est une chose que je n’aime pas (sauf si elle se produit dans vos vies). Après tout, ça signifie souvent qu’on n’a pas le contrôle, et j’ai toujours le contrôle de tout. J’agis la plupart du temps sans trop réfléchir. Après tout, si on réfléchit trop, les occasions s’envolent, ce qui n’est pas une bonne chose. Je préfère donc agir avec mon instinc (ou carrément sur un coup de tête). J’avoue que mes actions sont parfois quelques peu illogiques (pour vous). C’est probablement la seule chose chez moi qui n’est pas parfaitement organisée.
Il était une fois...
... Tout commence comme ça J’étais dans la forêt près de chez moi, et je m’ennuyais. Je me promenais à la recherche de baies pour calmer ma faim grandissante. Je me traînais les pieds en me plaignant quand j’entendis soudain une voix croassante : -Elle va arrêter de se plaindre à la fin! Elle m’irrite les oreilles avec sa voix perçante. Je releva la tête pour distinguer deux corbeaux qui discutaient en me regardant de leurs petits yeux noirs perçants. Je leur répondis vertement que ma voix n’était ni irritante ni perçante, et je quitta la forêt en courant. Je les entendis encore au loin répéter que ma voix était stridente et désagréable. Cette discussion avec les deux corbeaux m’avait quelque peu effrayée… Après tout, des corbeaux qui parlent, ce n’est pas très commun. Sortie de la forêt, je vis ma maison au loin. Je savais que ma sœur y était, alors que mes parents étaient fort probablement au travail. J’entra précipitamment dans la pièce principale, je sauta dans les bras de ma grande sœur, 5 ans plus vieille que moi. En pleurant, je lui expliqua ce qui s’était passé dans la forêt, et comment les corbeaux avaient été méchants avec moi. Elle recula immédiatement lorsque je lui raconta que j’avais réussi à communiquer avec les deux oiseaux. Je la regarda, la questionnant sur sa réaction en m’essuyant les yeux. Elle m’expliqua calmement, mais je sentis tout de même une certaine peur dans sa voix, que ce genre de choses n’étaient pas normales, et que je ne devais pas en parler à personne. Je hocha la tête, me demandant bien pourquoi. Je savais que mes relations avec mes parents n’étaient pas fantastique, mais tout de même. Elle me promit alors qu’elle n’en parlerait à personne. Ma sœur avait toute ma confiance, je la cru donc sur parole, et ses paroles me rassurèrent. Après tout, la dernière fois, alors que j’avais encore rechigné sur la nourriture à table et que mes parents m’avaient obligé à partir sans rien manger, elle m’avait apporté des petits restes qu’elle avait laissé pour moi. C’est une des innombrables fois où elle m’avait aidé. Un lien très fort nous unissait, moi et ma sœur. C’était ma confidente, et en quelque sorte, ma mère. Nous nous entendions à la perfection, et jamais on se s’était chicanées. Après ma discussion avec ma sœur, j’étais revenue dans la forêt, avec l’intention d’en apprendre plus sur ce phénomène étrange. Je m’enfonça dans la forêt, essayant de retrouver les deux corbeaux. Je marcha longtemps, mais au moins, je n’avais plus faim puisque j’avais pris un petit quelque chose avant de quitter. Il semblait qu’ils avaient quitté, puisque je ne les retrouva pas après 2 heures de recherche. Je retourna donc à la maison, pensive. Mais alors que j’étais à la lisière de la forêt et que je voyais ma maison de loin, j’entendis au loin la voix de mon père, choqué de toute évidence, s’écrier : -Discuter avec ses oiseaux de malheur!?! Je n’accepterais pas une fille avec cette malédiction à la maison! Je m’approcha craintivement de la petite fenêtre pour regarder à l’intérieur. Ma mère s’y trouvait, le visage fermé, et mon père, rouge de colère. Ma sœur était assise à la table, et demanda, sans se départir de son calme, ce qu’on allait faire de moi. Comme si j’avais été un animal désagréable dont on voulait se débarrasser. Mon père frappa la table avec son poing, et répondit d’une voix rageuse : -Elle ne peut plus rester dans la famille. Je ne veux pas d’une enfant pareil chez moi! Ma sœur qui avait toujours été là pour moi, qui m’avait promit de ne pas en parler… Elle hocha doucement la tête, le visage inexpressif. Elle venait tout juste de me trahir. Ma propre sœur… Immédiatement, je pris une décision. Je n’allais pas leur laisser le temps de me mettre dehors. J’allais m’enfuir par moi-même, et j’oublierai ces traîtres. J’entra furtivement dans la chambre que je partageais avec ma sœur, et je ramassa le peu d’effets personnels que je possédais. Je les rangea rageusement dans un sac en toile qui traînait, et je me dirigea vers la pièce principale, où ma sœur y était avec mes parents. Je les regarda droit dans les yeux, cracha à leurs pieds et renversa une chaise puis je couru vers la porte. Je regarda une derrière fois ma sœur avant de quitter la maison. Son expression n’avait pas changé. Elle ne fit rien pour me retenir, rien pour m’empêcher de partir à tout jamais. Quelque chose venait de changer dans ma tête. Puis je m’enfuis dans la forêt. [Beaucoup plus tard] Je m’enfuyais dans les rues bondées en zigzaguant entre les personnes pressées. Je venais tout juste de voler de la nourriture à un marchand imprudent. Un jeu d’enfant! Je n’avais eu qu’à attendre un client, puis, alors que l’attention de l’homme était ailleurs, je me faufila discrètement et je rempli mon sac pour ensuite m’enfuir dès qu’il me remarqua. Je le vis de loin me crier de revenir, jurer et me traiter de tous les noms possibles. Ma vie ressemblait maintenant à ça. Je n’avais pas le choix, puisque j’avais tout perdu. J’avais commencer à voler pour survivre. J’avais même réussi à voler un couteau un jour. J’avais failli me faire attraper, mais grâce à mes amis corbeaux, j’avais réussi à m’en tirer. Je vivais maintenant dans la forêt, où ma seule compagnie était les animaux. Je ne pouvais que communiquer avec ces oiseaux noirs, mais ça me convenait parfaitement. Eux au moins, ils me comprenaient et m’aidaient. Deux corbeaux en particulier me suivaient partout. Ils se prénommaient Sërr et Kërrh. Ils me suivaient souvent alors que je changeais de ville, pour trouver de nouvelles villes pour voler. Eh oui, après un certain temps, les vendeurs étaient plus à l’affût, et il m’était alors impossible de voler sans me faire prendre. Mais bon, l’important était que je survivais. C’était tout ce qui comptais, même si mes manières pour survivre n’étaient pas les plus propres. -On s’en fou, le moyen ne change rien. L’important est que de survivre, je m'exclama tout haut alors que j’arrivais dans la forêt. Mes deux amis acquiescèrent en silence. Je grimpa rapidement dans un arbre, me percha sur une branche et commença à manger ce que je venais de voler. La bouche pleine, je m’exprima : -Les marchands sont déjà plus prudents dans cette région. On va devoir changer de place bientôt, je crains bien. Vous avez repéré une ville proche? -On a trouvé un château pas trop loin. À environ une journée de marche, répondit Sërr. J’hocha doucement la tête, en réfléchissant. Il était mieux que je me fasse une petite réserve de nourriture, au cas où. Je n’avais pas eu le temps de prendre beaucoup de chose, quelques instants plus tôt. Je descendis agilement de la branche, et répondit aux regards intrigués des deux oiseaux : -Il faudra bien que je mange quelque chose demain, lorsque nous partirons. Ça ne sert à rien de s’attarder ici. Je vais juste aller chercher un peu de monnaie. Évidemment, ma seule façon d’obtenir de l’argent est soit de vendre les choses de valeur que je vole, ou carrément voler l’argent. Il s’agit de repérer les bourses remplis, bien en vu. Ensuite, en un tour de main, il s’agit de la voler discrètement sans qu’elle ne fasse de bruit, et repartir tranquillement. Je marcha d’un pas vif jusqu’à la ville, en vérifiant tout ce qui bougeait. Il ne manquait jamais d’opportunité pour trouver quelque chose ayant de la valeur. Malgré l’heure qui commençait à être tardive, il y avait toujours autant de gens dans les rues. J’évita bien évidemment celle où j’avais voler au marchand, ainsi que celles où j’avais volé les jours précédent. Sûrement par coup de chance, dans un recoin d’une rue se trouvait un homme endormi, d’où la bourse se tenait dans ses mains. Elle semblait bien remplie, et il semblait dormir dur. Une cible facile à voler. Je m’en approcha nonchalamment, et, vérifiant les environ pour m’assurer que personne ne me regardait, j’allongea rapidement mon bras pour attraper la bourse. Je la fourra rapidement dans ma poche, trop vite pour que les autres la voie. Immédiatement, je fis demi-tour. Mais alors que je me retournais, je vis l’homme, maintenant réveillé, qui me regardait. Je m’arrêta pour savoir ce qu’il allait faire ensuite. Il leva lentement sa main, et me pointa d’un doigt accusateur, en formant le mot « voleuse » avec ses lèvres. Ça me choqua plus que je n’aurais l’aurais cru. Je n’avais pas décidé de ce destin, on m’y avait forcée! Je me retourna rapidement, et couru à en perdre haleine pour m’enfuir. L’homme ne fit rien d’autre, mais je sentais encore son regard posé sur moi. « J’achèterais de quoi manger demain avant de partir » je décida en piquant dans la forêt. Je grimpa à nouveau dans l’arbre, et j’ouvris mon trésor volé. Une étonnante quantité de pièces s’y cachaient. Je souris de satisfaction, puis revit le doigt accusateur de l’homme, ce qui ôta le peu de joie que je venais de ressentir. « Crétin! » je pensa. Mes deux amis corbeaux ne dirent rien. Ils savaient pertinemment que j’allais tout leur raconter demain de toute façon, il ne servait donc à rien de précipiter les choses, surtout avec ma mauvaise humeur. « Demain, ce sera mon anniversaire. J’aurais officiellement 9 ans, puisque j’avais 8 ans lorsque ma famille m’a mise à la porte. J’imagine qu’avec ce que j’ai gagné aujourd’hui, je pourrais m’offrir quelque chose de spécial. Une nouvelle dague, par exemple. » je réfléchis avant de sombrer dans le sommeil. Le lendemain, avant même que le soleil ne soit complètement levé, j’étais déjà prête à partir. Comme je n’avais pas faim, je ne pris pas la peine d’aller acheter à manger. De plus, je ne voulais pas recroiser cet homme. Je raconta ce qui s’était passé hier aux corbeaux. Kërrh secoua la tête, et voulu me rassurer en me disant de simplement oublier, ce que je comptais faire bien sûr. Le reste du trajet se passa dans le silence total, les deux oiseaux noirs prenant parfois de l’avance pour évaluer la distance qui nous séparait du château. Bientôt, je pus entrevoir l’énorme bâtiment. Je n’avais jamais vu de château, et j’en fus grandement impressionnée. « Je sens que quelque chose de nouveau va arriver. »
Derrière le masque
Code du règlement : Code des pouvoirs : Comment as-tu connu le forum ?Par Internet? Fréquence de connexion : ../7 Autant que possible! Je dirais que c’est assez régulièrement, mais parfois à cause des examens… Tes impression et suggestions : Un pitit mot ?
Gemsilica
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Sujet: Re: Alizel élève d'Émeraude Mer 4 Avr - 23:17
Coucou, déjà dit, mais bienvenue Alizel élève d’Émeraude ^^
Ariane
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Sujet: Re: Alizel élève d'Émeraude Jeu 5 Avr - 4:19