Quelques heures de vacances

Plus d'infos Age : 29

L'ordre des chevalier d'Irianeth est relativement jeune. Il a été créé à cause de la menace qui planait sur eux, la menace d'Enkidiev. Mais depuis qu'elle a été adoubée et faites chevalier, Sylva n'a pas prit par à des raids ou des batailles. Comme si c'était le calme avant la tempête. Elle attendait le jour ou les chevaliers seraient envoyés au combat pour la première fois. Mais en attendant d'avoir un ennemi à combattre, les chevaliers et leurs évuyer faisait diverses tâches pouvant les occuper. N'ayant pas d'écuyer, l'entraîner était impossible. Sylva passait donc beaucoup de son temps à aider certains villageois dans leurs tâches de tous les jours en plus de son entraînement habituel. Ces tâches, ennuyeuses à souhait, ne faisait que la rendre encore plus fébrile. Elle avait envie de se dégourdir les jambes et de mettre à profit, enfin, ce qu'elle avait appris pendant toutes ces années au château! Toutefois, avec ces tâches qui la rendaient grognonne et le manque d'action, parfois, le mieux, c'est quelques heures de vacances. Que ce soit seule ou bien accompagnée, mais dans un endroit ou elle ne risque pas de se faire accostée par un paysan pour un coup de main. Ce matin là, Sylva était dans cet était d'âme de quand elle a besoin d'un peu de repos. Mais elle n'avait pas envie d'être seule. Maîtrisant la télépathie à la perfection, elle ouvrit un canal vers Ebroïn, son meilleur ami, afin de l'inviter à la rejoindre.

*Ebroïn! Je me rends à la plage. Je sais que tu ne pourras pas me répondre à moi seule, alors ne me réponds pas. Mais je t'attends! J'espère bien ne pas passer mes quelques heures de repos seule et te voir me ferais le plus grand bien!*

Le conaissant, il n'oublierait pas d'apporter ses armes au cas ou ils s'etraîneraient ensemble. Les deux chevaliers n'ayant pas d'écuyer pour le moment, leurs petits combats entre eux était leur meilleur moyen de s'améliorer en attendant qu'Enkidiev ou eux-même ne passe à l'offensive. En prévision de la possibilité d'un entraînement, elle passa à sa ceinture son épée ainsi qu'une dague. Elle partit ensuite d'une bon pas vers la plage, sachant que son ami ne manquerait pas de répondre à son appel et de l'y rejoindre.

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Ebroïn n'avait pas d'ecuyer depuis la création de l'ordre. Les enfants magiques n'étaient pas non plus ce qu'il y avait de plus commun et il devait donc faire avec. Pourtant, il aurait aimé partager des moments de complicités avec un ecuyer et voir ce qu'il valait comme maître envers celui-ci. D'ailleurs, Ebroïn n'était pas le seul à ne pas avoir d'ecuyer, Sylva aussi n'avait pas non plus d'apprenti sous son aile. Ils s'étaient donc naturellement entraîné ensemble afin de s'améliorer ensemble. Ebroïn aimait assez bien les entraînements qu'il faisait avec elle, car non seulement cela leur permettait de connaître les mouvement de chacun, mais aussi les faiblesses. Cela leur permettra surement de faire un excellent travail d'équipe avec plus de coordination que ses frères et soeurs d'armes.

Ebroïn ne savait pas encore quoi faire de sa journée, mais peut-être qu'il irait à la plage où dorme les dragons afin de regarder le flux de l'océan et les ondulations des vagues à la surface de celle-ci. Il entendit alors son amie Sylva lui parler par télépathie. Ebroïn écoutait attentivement ce qu'elle disait sans lui répondre en raison de son manque de talent sur ce domaine. Néanmoins, il était très enjoué de rejoindre Sylva si bien qu'il prit quelques armes sur lui. Il prit ses deux dagues qu'il m'y derrière lui avec leur fourreau et Ebroïn prit sa lance. Après cela, il se téléportait sur la plage juste au côté d'une dragonne endormit et il se m'y en quête de trouver Sylva qui se trouvait non loin. Au bout de quelques dizaines de minutes, il l'a trouva et l'a rejoignit.

- Je ne t'ai pas trop fait attendre ? demande t-il avec un ton neutre.

Plus d'infos Age : 36

La journée avait débuté doucement, dans le calme de ces journées où il ne se passait pas grand-chose d’important, pour ne pas dire qu’il ne se passait rien du tout. La nuit et les premières heures de l’aurore avaient été fraîches, aussi Kahliya avait-elle trouvée refuge et confort dans un bon bain chaud. Elle avait failli se rendormir d’ailleurs ! Et si elle avait décidé de s’en extirper au bout d’un moment, c’était bien parce que l’eau commençait à devenir froide. Une certaine routine s’étant installée depuis quelque temps, elle la poursuivit en s’habillant d’une tenue simple avant d’aller manger quelque chose vite fait pour le petit déjeuner et de se rendre ensuite aux écuries. Sur le chemin, bien que marchant distraitement en pensant à tout et n’importe quoi, elle nota une certaine activité non loin de l’entrée principale de la forteresse.

Suivant sa curiosité et ravie de briser la petite routine des derniers jours, elle se dirigea vers la petite cohue. Elle se fraya un chemin parmi les personnes présentes, le beau petit monde qui travaillait à la forteresse, serviteurs, servantes, cuisiniers, palefreniers et surtout, des gardes. Le centre d’attention était un paysan qui semblait apeurer et qui ne cessait d’attraper tous les bras de soldats en leur criant dessus, mais Kahliya n’arrivait pas encore à distinguer les mots. L’homme était à ce point paniqué qu’il ne parlait pas bien et mêmes les gardes ne parvenaient pas à le comprendre, croyant vite qu’il s’agissait d’un soulard qui avait dû s’effrayer avec sa propre ombre. Mais la jeune femme ne pensait pas qu’il s’agissait d’un ivrogne.

S’approchant plus elle repoussa doucement un garde pour pouvoir attraper le paysan par les épaules. Quand ce fut chose faite, elle posa une de ses mains au niveau du visage du paysan pour pouvoir lui relever la tête. Lorsque son regard croisa celui de l’homme, Kahliya n’eut pas besoin de lui sonder l’esprit pour savoir qu’il n’était pas du tout un ivrogne mais bel et bien apeuré. La femme chevalier se permit alors d’envoyer une vague d’apaisement à l’homme apeuré avant de lui adresser la parole, lui tenant l’épaule d’une manière rassurante et en essayant de l’être tout autant dans son timbre de voix et son attitude.

« Je peux vous aider, mais il va falloir me dire ce qu’il c’est passer. Inspirez profondément et dites-moi tout. »

L’homme sembla incliner légèrement la tête en signe d’accord et se passa la langue sur les lèvres avant d’inspirer et de reprendre la parole.

« Ils… Ils vont attaquer le village ! »

« Qui ça ``ils`` ? »

« Des brigands ! Je… Je les entendus ! Je cherchais une bête égarée et… Et je les ai vu. J’les trouvais louches alors je me suis caché et là je les ai entendu parler. Ils parlaient d’une attaque sur notre village. Là y’en a un qui s’est tourné vers moi. Alors j’ai pris peur et j’ai couru directement jusqu’ici. Pitié ! Allez au village pour les aider ! »

Un simple hochement de tête de Kahliya et le paysan su qu’elle allait faire quelque chose pour son village. Il fallait agir vite. Après avoir demandé la localisation précise du village au paysan, la jeune femme à la chevelure d’ébène ordonna qu’on selle sa monture et elle se précipita dans ses quartiers pour aller revêtir l’armure de l’Ordre et de passer ses armes. Lorsque ce fut fait, elle se rendit aussi vite que possible aux écuries où elle retrouva son étalon entièrement sellé comme elle l’avait ordonné. Elle remercia vite fait la personne qui lui tendit les rênes et se hissa sur le dos de sa monture. Elle allait le lancer directement au galop lorsqu’un garde la prit de cours.

« Vous ne comptez tout de même pas vous y rendre seule ?! »

« Je ne le serais pas. Mais il serait bon d’envoyer des hommes en plus juste pour s’assurer de la sécurité des villageois pour les jours à venir. »

Et elle lança son cheval à la course, laissant un garde quelque peu pantois. Elle avait dit qu’elle ne serait pas seule, et effectivement elle ne le serait pas. En allant revêtir son armure, elle avait sondé la forteresse et les alentours et avait pu noter la présence de deux de ses frères d’arme à la plage, un chemin qu’elle devrait emprunter. Une fois rendue sur les lieux, elle les chercha du regard en se relevant légèrement en s’appuyant sur les étriers. Elle repéra alors deux silhouettes au loin qu’elle assimila de suite à Sylva et Ebroïn. Ils se connaissaient depuis tant d’années maintenant que les reconnaître était un jeu d’enfant même d’aussi loin.

Elle lança son cheval dans leur direction et une fois qu’elle fut à à peine quelques mètres d’eux, elle le fit passer au pas et leur adressa un sourire en inclinant la tête en guise de salut avant de leur adresser la parole.

« Désolée d’interrompre votre programme mais un paysan est venu nous prévenir que son village risquait de se faire attaquer par des brigands. Un peu d’action ça vous tente ? »

Elle savait qu’ils se trouvaient un peu tous dans une période d’ennui, cette affaire, bien que déplorable, tombait bien dans un certain sens, puisque cela leur permettait de mettre en pratique tous leurs enseignements. Il ne fallait cependant pas négliger le risque et le danger que pouvaient représenter ces bandits, et ce n’était pas dans les intentions de Kahliya. Améliorant son assise elle reprit.

« Je ne veux pas vous brusquer, mais il ne faudrait pas perdre plus de temps. »

Plus d'infos Age : 29

- Non non... Mais j'ai eu le temps de penser à un truc...

Plein d'entrain, elle donna une poussée amicale à Ebroïn, question de lui faire comprendre qu'elle était de bonne humeur et d'envie joueuse. Un bon entraînement ou quelque chose comme cela ne pourrait que lui faire du bien, question de la calmer un peu et de lui remettre les pieds sur terre. L'observant ouvertement afin de voir s'il était armé, elle remarqua tout de suite sa lance, de la même façon qu'il avant sans aucun doute remarqué son épée, mais elle vit aussi ses deux dagues dont il s'était également équipé. En début de matinée, elle était grognonne et d'humeur maussade, mais maintenant que son ami venait de la rejoindre, Sylva se sentait pleine d'énergie. C'est ainsi lorsque deux personnes qui s'entendent aussi bien se retrouve pour une joute amicale. Posant la main sur la garde de sa grande épée, elle le défia du regard tout en lui tirant la langue. Puis, avant même de pouvoir le provoquer un peu afin qu'ils s'affrontent, elle fut interompue par un martellement de sabot et un nuage de sable s'approchant d'eux. Obersvant, elle vit la couleur de leur armure rouge montée sur un cheval rapide. Il était donc évidant que cette personne s'approchant d'eux n'était pas un ennemi quelconque, tel un voleur ou un brigand. Laissant le cavalier s'approcher, Sylva découvrit rapidement la chevelure d'ébène surmontant le corps féminin et, lorsque la nouvelle venue fut à portée de vue, elle remarqua qu'il s'agissait de Kahliya. Ralentissant son cheval pour le mettre au pas, la femme en armure leur adressa la parole.

« Désolée d’interrompre votre programme mais un paysan est venu nous prévenir que son village risquait de se faire attaquer par des brigands. Un peu d’action ça vous tente ? Je ne veux pas vous brusquer, mais il ne faudrait pas perdre plus de temps. »

Rafermissant sa prise sur la garde de son épée, elle adressa un sourrire un peu plus féroce et ravi qu'auparavant à son ami Ebroïn :

- Ne lui laissons pas tou le plaisir! Elle se tourna vers Kahliya. Je prendrais part à ce combat! Par contre, je n'ai pas mon cheval et mes capacités en téléportation sont trop mauvaises pour que je puisse m'y rendre ainsi...

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Ebroïn sourit en voyant son amie Sylva mettre la main sur sa garde en lui tirant la langue. Quant à lui, il faisait tourner sa lance en rotation au-dessus de sa tête en la faisant revenir devant lui en l'arrêtant net. Sa lance se trouvait fixe et prête à l'emploi. Ebroîn ne connaissait pas le sens du mot retenu, que ce soit pour un entraînement ou un vrai combat. Peut-être est-ce l'une des raisons pour laquelle Sylva aimait bien s'entraîner avec lui, mais quoi qu'il en soit, il ne compte pas la ménager un seul instant. Même s'il se retrouve dans une situation assez difficile pendant le combat. Le regard qu'elle lui lançait suffit à Ebroïn de savoir ce qu'elle comptait faire et cela lui plaisait vraiment. Malheureusement, leur combat n'aura pas lieu d'être, du moins pour aujourd'hui.

Du bruit ce faisait entendre non loin d'eux et en même temps que Sylva, Ebroïn tournait sa tête afin de voir qui effectuait un tel bruit en abaissant sa lance. En voyant une personne sur un cheval avec l'armure rouge qu'il connaissait bien pour en avoir une lui aussi, il essaya de voir qui cela pouvait être. En voyant Kahliya, une fois qu'elle était beaucoup moins loin, Ebroïn se demandait alors ce qu'il se passait. Il écoutait la cavalière sur son cheval leur parlant de sa venue ici. En entendant les mots village et brigands, Ebroïn ne pouvait s'empêcher de sourire assez sadiquement en se léchant les babines. Bien qu'il n'aimait pas parler, Ebroïn faisait un effort pour dire uniquement les choses nécessaires.

- Je peux me téléporter et emmener avec moi Sylva du moment qu'elle me tient. On se retrouve là-bas.

Ebroïn attendait plus que Sylva le tienne avant d'utiliser sa téléportation.

Plus d'infos Age : 36

Les réponses de sa sœur et de son frère d’arme ne se firent pas attendre. Kahliya ne put réprimer un sourire en voyant les réactions des deux autres. Peu importe le niveau martial des brigands, ils allaient en prendre plein les fesses juste avec Sylva et Ebroïn. Elle allait proposer à sa sœur d’arme de monter derrière elle, mais Ebroïn la prit de court en proposant de faire le voyage par téléportation avec lui. N’ayant aucune objection à cela, Kahliya fit pivoter Cahal, avant de leur lancer :

« Très bien faisons comme cela alors. Il s’agit du village juste derrière les dunes là-bas, avant le petit bois. On se rejoint sur les lieux ! Ne faites pas trop de bêtises sans moi ! »

La jeune femme avait agrémenté sa dernière phrase d’un clin d’œil et d’un petit sourire espiègle. Sa manière du jour de leur dire de rester sur leurs gardes et de faire attention. Elle avait alors lancé Cahal au galop et s’était éloignée du même coup du duo. Ils arriveraient avant elle et avec de la chance avant les brigands aussi. Si les troubles faits étaient déjà en train de commettre leurs méfaits au village, ses deux compatriotes créeraient l’effet de surprise. En plus, avec de la chance, s’ils avaient posté une sentinelle, cette dernière les alerterait en la voyant elle, ils ne s’attendraient donc pas à une attaque directe provenant du village et l’effet de surprise serait donc encore plus grand. En tout cas, pour le moment, ce qui comptait, c’était d’arriver à temps au village.

Les premières chaumines commençaient à se profiler un peu plus loin lorsqu’elle passa Cahal au petit galop. Un cheval à la robe majoritairement noire monté d’une cavalière à l’armure rouge sur un fond de sable blanc, ce n’était pas ce qui passait le plus inaperçu, alors si sentinelle il y avait, celui ou celle qui avait cette tâche ne devait plus tarder à donner le signal. Pour le moment Kahliya était encore trop loin pour pouvoir discerner un quelconque mouvement. Elle relança Cahal au grand galop, histoire de ne pas arriver trop après Sylva et Ebroïn. Ce serait dommage qu’elle rate les festivités non ?

Elle galopait depuis un bon cinq minutes lorsqu’elle l’entendit, sifflante comme un serpent prit d’une ire mortelle. Le mot « flèche » eut à peine le temps de lui traverser l’esprit, que ses cuisses et ses mollets s’étaient déjà contractés, envoyant un signal spécifique à l’étalon qui répondit avec une grande rapidité. L’écart que Cahal fit, fut brusque et sans douceur, mais Kalhiya était tellement habituée à ce genre de mouvements qu’elle ne fut pas désarçonnée. La flèche finit sa course en s’enfonçant dans le sol sableux, à quelques centimètres du cheval et de sa cavalière. La jeune femme ne se retint pas de pousser un juron et de se traiter mentalement de grosse idiote. C’était bien beau de penser à une sentinelle mais zappé le fait qu’il pouvait y avoir un ou des archers, ce n’était vraiment pas fort de sa part ! Avec l’archer aux aguets, l’approche ne serait vraiment pas facile ! Il ne lui restait qu’une seule chose à faire…

Sondant les lieux, elle ressenti la présence de Sylva et d’Ebroïn au village. Étaient-ils en train de croiser le fer ? Cela elle ne pouvait pas le dire, mais bon, elle devait passer le message. Ce dernier se fit passer mentalement.

*** Re-salut vous deux ! Il y’a un archer posté quelque part proche de l’entrée Sud du village. Est-ce que l’un de vous pourrait l’occuper un instant le temps que je puisse me faufiler pour pouvoir vous donner un coup de main ? ***

Évidemment, elle n’allait pas rester là immobile non plus. S’offrir comme cible de choix à ce bougre d’archer ? Très peu pour elle ! Elle relança une énième fois Cahal au galop. Tous ses sens étaient aux aguets, au cas où une nouvelle sifflerais trop proches d’eux. Elle les fit se diriger vers l’autre côté du village, prenant bien soin d’effectuer le trajet en suivant une boucle afin de s’éloigner le plus possible et de sortir de la zone de portée de l’arc. Malheureusement pour elle, le village n’était pas bien grand, alors lorsqu’elle se rapprochait par l’autre côté, elle pourrait encore être la cible de foutu archer.

En espérant que soit Sylva, soit Ebroïn puisse faire quelque chose contre cela. Sinon il allait falloir qu’elle fasse sans. Elle réfléchissait déjà à ce qu’elle pourrait faire si jamais sa sœur ou son frère d’arme ne pouvait pas intervenir. Pour le moment elle était à l’affût…

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