Evy
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 |  Sujet: Des points communs. (PV Sylva)  Jeu 3 Jan - 17:31 | |
| Depuis son arrivée sur Irianeth, Évy a vécu bien des choses. La mort de sa mère, son intégration à l’ordre en tant qu’élève, sa rencontre avec le chevalier Lilvia, qui est devenus pour elle comme une deuxième mère, mais aussi sa rencontre avec les autres enfants magiques et plus particulièrement Haith. Tout cela en bien peu de temps. Mais la petite a l’habitude du changement, elle a arpenté bon nombre de royaume d’Enkidiev en compagnie de ses parents, elle sait donc s’adapter. Pourtant, parfois, le besoin d’une pause se fait ressentir. Ce matin en s’éveillant Évy a eu la désagréable impression d’étouffer. Alors, une fois lavée et le ventre plein elle s’est isolée, pas de cours aujourd’hui, tant mieux, elle n’aurait pas été sure de pouvoir supporter ça. Son premier refuge a été la bibliothèque, elle aime lire et sait que l’endroit et calme. Mais voilà, on ne peut passer sa journée plongée dans des livres, aussi intéressant soit ils. Alors elle finit irrémédiablement par s’ennuyer, à partir de ce moment elle sort rejoindre les autres élèves dans la cour. Eh oui, Évy aime la tranquillité, mais pas longtemps, très vite le silence lui pèse et la présence des autres lui manque. L’air extérieur lui fait du bien après celui renfermé de la bibliothèque. Elle trouve rapidement ses camarades, ils sont en train de regarder les chevaliers entrainer leurs écuyers. Se faufilant parmi eux elle sourit en les entendant extrapoler à propos de celui qui pourrait devenir leur maitre dans le futur. Comme on peut si attendre la demoiselle affiche une nette préférence pour Lilvia, mais pas uniquement. Il y a peu son attention a été attirée par une femme chevalier en particulier. Sylva. Pourquoi ? Et bien outre sa chevelure neigeuse qui est hors du commun ce sont ses oreilles en pointe qui intriguent la petite. Elle-même arbore cet attribut elfique, Sylva serait-elle issu du peuple des forêts ?
Bien qu’elle ne soit pas timide, Évy n’a jamais été aborder la femme pour la questionner. En vérité il y a plusieurs raisons à cela. D'un elle ne connaît rien de Sylva. Et si elle détestait les enfants. De deux, la questionner sur son passé viendrait à renouer avec le sien et les blessures causées par le deuil sont encore bien vives. Evy craint donc de flancher en abordant un sujet sensible pour elle. Du coup ce matin, comme tous les autres, la petite se contente d’acclamer Lilvia et Sylva. Quand arrive l’heure du déjeuner elle rentre en compagnie de ses camarades pour rejoindre le réfectoire. On leur apprend alors que l’après-midi, tout comme la matinée, sera libre. Evy a bien du mal à contenir sa joie à cette idée. En effet au cours du repas une idée lui est passée par la tête et cette nouvelle va lui permettre de la mettre à exécution. La demoiselle n’a pas encore eu le temps de faire le tour des lieux depuis son arrivée et alors qu’elle mangeait elle a entendu des servantes parler du jardin. Bien décidée à aller explorer l’endroit la petite se dépêche d’engloutir la fin de son repas et quitte discrètement la table. Direction : le jardin.
Ayant encore du mal à se repérer il faut un moment à la demoiselle pour trouver l’endroit. Une fois qu’elle y est la petite ère dans les aller, contemplant les plantes. Finalement elle se met en tête d’avoir une vue d’ensemble du jardin et quoi de mieux pour ça que de grimper dans un arbre. Se félicitant des vêtements qu’elle a choisis ce matin la demoiselle cherche le plus grand des arbres. En effet il est bien plus aisé de faire de l’escalade vêtue d’un pantalon de cuir brun, de spartiates assortis et d’une tunique noire à manches courtes maintenue par une ceinture accordée à ses chausses que si elle avait été vêtue d’une robe. Rassemblant ses longs cheveux elle les noue rapidement, avec une lanière de cuir, sur sa nuque avant de venir les coincer dans la capuche ornant sa tunique. Elle décoince alors de sa ceinture une paire de mitaines en cuir noir et les passes à ses mains. Prévoyante ? Il faut bien, elle aime mettre ses compétences à l’épreuve, mais son but n’est pas non plus de se blesser bêtement. Et la voilà qui jouent les singes ! Se saisissant d’une branche basse elle se hisse dessus à la force de ses bras et en s’aidant de ses pieds sur le tronc. Une fois sur son perchoir les choses se font plus simples, elle n’a pas beaucoup de mal à grimper dans les hauteurs de l’arbre. Une fois satisfaite elle s’assied à califourchon sur une grosse branche et se dévisse littéralement la tête pour englober les lieux de son regard.
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