Il était une fois...

... Tout commence comme ça

Je vais vous conter la SEULE chose que je me souviens de mon enfance. Et pourtant, ce souvenir n'est pas très agréable. M'enfin, j'espere que ce que je vais vous dire vous en dira plus:

Lors de mes sept ans:
" - Où-est-ce que tu crois qu'elle se cache?
- J'nen sais rien, mais il faut qu'on trouve cette petite peste! Sinon, adieu ce monde!

Deux voix d'hommes chuchotaient dans l'obscurité. Je sais juste que cette "petite peste" qu'ils cherchaient, c'était moi. Enfin, ça en avait tout l'air. La peur m'avait marqué. je crois que j'étais caché dans une boite. Mais en y réfléchissant bien, je me trouvais sûrement dans un placard.
Au bout de quelques instants de reflexion sur je-ne-sais-plus-quoi, la lumière se fit, mais la chambre était encore plongée dans l'obscurité. Ah oui! J'étais dans le placard d'une chambre. Quand je dis " la lumière se fit", c'est que le placard fut ouvert et que la flamme que portait l'homme qui m'avait découvert m'avait aveuglé. Je me souviens l'avoir fixé longuement, lui et ses horrible traits de tueurs, son visage bourré de cicatrices noires. Dans les yeux vitreux de celui-ci se reflétaient les miens, agrandis par la peur. La peur de se retrouver morte. Mais au lieu de me planté le poignard qu'il avait caché tant bien que mal dans son ceinturon, l'homme apelle son acolite.

- Hmmm, regarde la belle trouvaille!

L'autre homme se retourna, laissant le matelas du lit retomber sur l'édredon. Sans doute pensait-il que je m'étais cachée en dessous. Quel idiot!

- Pas trot tôt! répondit-il alors. J'ai eu peur qu'elle ne s'était enfuie. Même si les gardes auraient été encore en vie, ils l'auraient sûrement laisser passée, avec quelques indications sur le chemin à prendre. Un rire accompagné d'un frisson le parcourut. Adieu à ce monde, que tu disais?
L'homme penché dans mon placard retourna son regard vide sur moi. Sa grande main libre apparu dans mon champ de vision. Et, cette fois, le noir complet se fit.
J'entendais encore leur vois, prête à tomber dans le silence:

- Son corps nous servira de bouclier si l'on essaie de nous abbatre... dit un des deux Humains.

*****

Au petit matin, un rayon de soleil me fit entrouvrir les yeux. Que je fermai aussitôt. Quelle douleur atroce! Tellement horrible, que ce souvenir me faisait souffrir rien qu'en y repensant. Avec une force réduite à celle d'un moucheron écrasé, j'avais levé la tête et avait découvert mes bras aux rayures ensanglantées, les poignets attachés par des menottes rouillées, elles-même soudées au mur de pierres à moitié détruit. Autour de moi, une pièce.. Mais mon souvenir est tellement infime que ce dont je me souviens, c'est qu'autour de moi, il n'y avait que le noir total.
Ensuite, une ombre s'est rapprochée de moi, ce qui est absurde puisque une ombre ne peut pas exister dans le noir. Mais j'ai toujours su qu'elle était là.

C'est de là qu'est venu mon désir de me venger. Dès que j'aurais fini de traversé nos Terres et gravit les montagnes pour aperçevoir le reste du Royaume, je m'entrainerais coûte que coûte pour avoir la force de récupérer les morceaux de ma mémoire laissés dans l'oubli.

_______________________________________

Lors du jour de mes quatorze ans, tiré de mon journal intime:

"
22 Juin:

La chaleur de la forêt est étouffante. Mais elle n'est pas comparable avec la découverte allucinante que je viens de faire. Le livre Bleu était resté là, en ne bougeant pas, pendant presque cinq ans. [...]
J'étais en train de me balader, mon sac sur le dos, quans mon pied heurta une pierre en marbre. En me penchant, des inscriptions, apparement, des écritures de mon pays, qui indiquait une démarche à suivre et vu la curiosité piquante qui me poursuit à chaque instant, le désir de découvrir quel important trésor se cachait me prit. Ayant réaliser toutes les mesures données, une trappe apparu sous mes pieds, que je relevais sans trop de mal. Dessous, des escaliers menant à une pièce désafectées. Au milieu, tronait un livre Bleu, sur un socle en pierre.
Evidemment, je ne m'arrete plus de le lire, si ce n'est d'écrire ce que j'apprend ici! Pour tout dire, l'histoire porte sur une jeune fée, qui me ressemble assez bizarrement. Mais elle, elle a des parents, une famille, pas moi... Pourtant, je me reconnais derrière ses descriptions... M'enfin, quelle importance? Maintenant, mon but est de trouver où je pourrais enfin vivre tranquillement.
Ca y est je me remais à me plaindre. Non!

PS: J'allais oublier! En me penchant sur la pierre où les inscriptions étaient marquées, une vive douleur, pourtant rapide, mais vraiment fulgurante, me traversa une partie du dos. Je me demande bien pourquoi...



15 Mai de cette année:

Je ressent, depuis quelque temps, un besoin de liberté. Ayant trouvé un refuge pendant l'hiver et presque tout le printemps, je ne peux pas m'en aller comme une fugitive. Pourtant il le faut.

PS: Cet après-midi, une douleur fulgurante me traversa le dos. C'est étrange, en relisant mon journal, je me suis aperçue, qu'il y a à peine un an, cette douleur m'était déjà venue. J'ai un peu peur maintenant."

20 Juin:

Pendant plus d'un mois perdue dans les montagnes, j'ai enfin réussi à perçevoir, du haut de celles-là, l'autre bout du Royaume. Je me sens plus que trop prête à devenir une écuyère de ce nom.

Derrière le masque

Code du règlement :
Code des pouvoirs :
Comment as-tu connu le forum ? Une amie venant d'ici m'a encouragée à venir! ^^
Fréquence de connexion : ../7 5/7 au maximum! Mais je reste, par jour, deux bonnes heures! Voire plus!
Tes impression et suggestions : Hum.. Le contexte est bien, mais je l'avoue, je n'ai pas lu les libres. Et sans vouloir vous offenser, m'y connaissant en graphisme, la bannière pourrait être un peu mieux pour un forum si abouti et recherché! J'aime quand même!
Un pitit mot ? Euh... Et bien, j'aimerais passer un gros coucou et un gros remerciement à ceux qui ont lu ma présentation!